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- discours_cgt_71_du_16 octobre 2014 défense de la Sécu (PDF - 277.4 kio)
Appel de la CGT du 16 octobre 2014 pour défendre la Sécu
La CGT Finances Publiques 71 était présente dans les manifs et rassemblements du département pour défendre notre héritage social...
Extrait du discours prononcé lors des rassemblements :
La protection sociale est le meilleur rempart contre la peur du lendemain.
Elle est aussi un rempart contre les inégalités et permet de garantir la cohésion sociale.
Construite sur un principe simple : "Chacun contribue selon ses moyens et reçoit suivant ses besoins"
Et comme elle assure le pouvoir d’achat de chacun face aux aléas de la vie, elle participe également à la croissance économique.
L’amélioration de la protection sociale augmente l’espérance de vie.
Les dépenses de protection sociale génèrent un tiers des richesses du pays.
Au final, la protection sociale est tout autant nécessaire à la bonne santé de l’individu qu’à celle du pays.
Alors pourquoi le patronat a-t-il dévoyé les "cotisations sociales" en "charges patronales" ?
Tout simplement parce que le niveau des cotisations sociales ne pèse pas sur la compétitivité des entreprises, mais pèse sur les profits des actionnaires, le profit des banques.
Ce qui n’est pas la même chose !
L’ensemble des cotisations consacrées à la Sécurité Sociale est le fruit du travail.
Les cotisations sociales, qu’elles soient salariales ou patronales, désignent ce que l’on appelle le "salaire socialisé", c’est-à-dire la part de notre rémunération qui est mise au pot commun pour que n’importe lequel d’entre nous puisse être protégé tout au long de sa vie.
Le problème aujourd’hui, c’est la baisse de cette contribution.
En cause :
– le chômage qui fait diminuer le nombre de cotisants ;
– Les bas salaires ;
– Les exonérations de cotisations patronales.
Pour compenser cette baisse, les impôts sur les ménages prennent le relais et paient à la place des entreprises, faute de quoi les prestations sociales disparaissent.
Dans l’un ou l’autre cas, le pouvoir d’achat des ménages diminue, et là, pour eux, c’est vraiment la crise !
La crise, ce sont les salariés qui la subissent ! Mais pas les actionnaires, car eux, ils ont vu leurs revenus s’envoler. Le nombre de milliardaires augmentent depuis 2008 !
Imaginez combien de salariés doivent être exploités pour qu’une seule personne devienne milliardaire…
La suite ci-dessous en image et en texte !
Article publié le 16 octobre 2014.