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Les mobilisations se multiplient à la DGFIP ! En Saône et Loire, où se situe notre seuil de tolérance ?

Le ras le bol des restructurations, des dégradations du service public, des suppressions d’emplois, du démantèlement du service de proximité se répand et se fait entendre dans le réseau Finances Publiques !

Info luttes

Quelques exemples :

Action Pyrénées Orientales
Action Hautes Alpes
Action Perpignan

En Saône et Loire, où situons-nous notre seuil de tolérance ?-

 Deux décennies ont suffi pour fermer plus d’une quinzaine de trésoreries rurales dans le département : Saint Gengoux le National, Saint Bonnet de Joux, Saint Léger sur Dheune, Montpont, Montret, Salornay sur Guye, Issy l’Evêque, Saint Christophe, Montchanin, Palinges, Mervans, Saint Léger sous Beuvray, Saint Germain du Plain, Saint Martin en Bresse, Givry...
Verdun et Cuiseaux sont menacées...
 99 emplois ont été supprimés en cinq ans alors que les charges de travail n’ont pas diminué et que les nouvelles technologies génèrent de nouveaux traitements...
 dans la dernière décennie, les restructurations n’ont pas épargné le département : constitution des Pôles Enregistrement, des Pôles Contrôle Expertise, des Pôles Recouvrement Forcé puis Pôles Recouvrement Spécialisé, des Pôles Contrôle Revenus Patrimoine, des Services de Publicité Foncière, des PELP, des PTGC, dislocation des CDIF, du Contrôle de la redevance audiovisuelle, constitution des SIP, des SIE, etc.
 et les projets de restructurations ne manquent pas...

La CGT Finances Publiques 71 ne se satisfait pas des orientations retenues qui attaquent notre réseau et donc nos missions. Nous le rappelons sans cesse à l’administration locale.
Nous militons et agissons, au contraire, pour un renforcement du réseau des finances publiques sur le territoire (cf, par exemple, notre action en faveur de la préservation du site de Verdun).
Nous réfutons l’argument de la DG, et repris en local, "qu’il nous faut nous adapter pour ne pas disparaître". Jusqu’où irons-nous dans la régression en dégainant sans cesse ces éléments de langage ?
Nous craignons que ce modèle de (contre-)réforme, déjà mis en oeuvre dans le secteur privé (voir Continental, voir Goodyear, voir Air france, etc) n’aboutisse plutôt à "s’adapter PUIS disparaître".
Nous ne le rappellerons jamais assez : ce sont des choix politiques qui décident du sort de notre administration.
De l’argent, il y en a...pour d’autres secteurs et en particulier pour celui qui ne s’accommode pas de nos missions de contrôles..!

Pourtant, nous le savons tous, nous avons un rôle primordial dans le rétablissement des finances publiques. Mais pas en rendant des emplois et en restreignant nos budgets..!
La CGT Finances Publiques 71 n’accepte pas ce dialogue social biaisé, dans lequel l’administration prédéfinit les cadres de la discussion et annonce ces décisions lors des instances sans aucune concertation.
La période actuelle cloue au pilori toute forme de contestation et jette le discrédit sur les organisations qui refusent le dogme libéral qui prétend nous faire entrer dans le monde moderne et de progrès. La CGT, bien évidemment, est particulièrement ciblée.
Toutefois, prenons le temps d’analyser la dernière décennie écoulée dans notre administration. Bon nombre de réformes (définition de "réforme" : changement de caractère profond, radical apporté à quelque chose, en particulier à une institution, et visant à améliorer son fonctionnement. Corriger, changer en bien ou en mieux) ont été entreprises.
Où sont les progrès ?
C’est pour cette raison que nous continuerons à revendiquer d’autres voies sur la base de nos propositions.
Mais pas sur le mode de "l’accompagnement" très prisé actuellement.

Pierre RIMBERT, Le Monde Diplomatique, article Contester sans modération, mai 2016.
"Cette prudence revendicative reflète l’état d’esprit d’une époque où le crédit d’une organisation militante auprès d’un public urbain et cultivé se mesurait à sa modération. Avec l’effondrement de l’Union soviétique, la fin de la guerre froide et la proclamation par les néoconservateurs américains de la « fin de l’histoire », toute opposition frontale au capitalisme de marché se trouvait frappée d’illégitimité, non seulement aux yeux de la classe dirigeante, mais aussi auprès des classes moyennes désormais placées au centre du jeu politique. Pour convaincre, pensait-on, il fallait se montrer « raisonnable  »"

Article publié le 20 mai 2016.


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