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Syndicalistes... pas voyous ! Journée nationale de solidarité et d’actions le 23 septembre

« Casser du militant », briser des élans sociaux, créer des peurs, menacer les Bourses du travail… la répression syndicale reste un des moyens patronal pour freiner le développement du syndicalisme. Ainsi, certains militantes et militants de la CGT, de par leur engagement, sont traités comme des délinquants. Ils sont trainés devant les tribunaux, dans des procédures de plusieurs années. Leur carrière est souvent brisée, leur vie bouleversée, leur famille affectée…

Les affaires judiciaires de Roanne, des « 5 d’EDF-GDF », l’inspectrice du travail à Annecy poursuivie par Tefal, de la Bourse du travail du Blanc-Mesnil, de Chartres, du Havre, de Villefranche-sur-Saône, de la Caisse d’Epargne de l’Ile de France… sont autant de preuves d’une volonté patronale et d’une partie du pouvoir judiciaire, de criminaliser l’action syndicale dans un contexte d’action collective (Grève, manifestation…).

Les sanctions en droit pénal, qui pèsent contre les militants syndicaux, traités comme des « voyous » par le patronat et certains procureurs, sont inadmissibles et n’ont rien à voir avec la réalité du fait syndical !

Pour la CGT, porter atteinte à un militant syndical, c’est porter atteinte à toute la CGT ! La lutte contre la criminalisation de l’action syndicale, s’inscrit dans la démarche générale de la CGT de lutte contre toutes les formes de discrimination.

A l’image de l’acharnement que déploie la ville du Blanc-Mesnil à briser l’action militante et le syndicalisme, des centaines de salariés, syndicalistes, militants sont victimes de répression syndicale en France. Poursuites devant les tribunaux, fermetures de locaux syndicaux…, Etat et patronat n’hésitent pas à s’attaquer à celles et ceux qui résistent et s’opposent.

Parce qu’il n’existe plus de Bourse du travail au Blanc-Mesnil, sur décision du maire, depuis le 31 décembre 2014, les militants de la municipalité de Seine-Saint-Denis organisaient un « barbecue revendicatif » en juin dernier. Un rendez-vous pour célébrer les 120 ans de la CGT mais aussi pour dénoncer les attaques aux libertés syndicales.

Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT, était aux côtés des militants et leur a annoncé la préparation d’une grande initiative nationale pour les libertés syndicales le 23 septembre 2015. Ce même jour, cinq militants d’ERDF-GRDF comparaîtront au tribunal correctionnel de Paris pour avoir participé à un rassemblement de soutien à une mère célibataire menacée de licenciement.

La CGT demandera une audience au ministère de la Justice, pour porter les exigences de la CGT :

• Le vote de la loi d’amnistie pour tous les militants syndicalistes et associatifs ;
• de ne pas donner de suites judiciaires aux tentatives patronales de criminaliser de l’action syndicales ;
• De renforcer la protection des militants syndicaux, agissant dans l’intérêt général des salariés dans le cadre d’actions collectives, en modifiant d’une part le Code Pénal et d’autre part, en supprimant le prélèvement d’ADN de tous les militants.

Article publié le 7 août 2015.


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