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Augmenter les salaires, les minimas sociaux et les pensions ! C’est urgent, nécessaire et juste !

Les salaires et pensions sont une des préoccupations majeures des Français. Ils sont au centre d’un affrontement idéologique mené par le patronat qui hélas impose ses vues au gouvernement. La presse, la télévision, les patrons, le gouvernement nous répètent à l’envi que « rémunérer le travail pénaliserait la compétitivité des entreprises », que notre modèle social est un handicap dans la guerre économique. Ils nous assènent cette pseudo « vérité » alors que les indicateurs économiques montrent que nos entreprises souffrent d’un manque d’investissement, d’une trop forte rémunération des actionnaires et d’une consommation en déclin faute d’emplois et de salaires corrects. C’est cette même pensée unique que les gouvernements et le patronat européens mettent en œuvre par tous les moyens dans le seul but de réduire ce qu’ils appellent le « coût du travail » : nos salaires directs ou nos salaires socialisés, c’est à dire le financement de nos systèmes solidaires de protection sociale.

Profitant de la baisse de l’euro et du pétrole, mais aussi en écrasant les salaires et en comprimant l’emploi, 
les grands groupes ont explosé leur niveau de profits au premier semestre. Loin de s’en servir pour augmenter l’investissement productif, ils usent de cette manne pour choyer davantage les marchés financiers.

En six mois, au premier semestre 2015, 38 des grands groupes du CAC 40 ont réalisé 39,5 milliards d’euros de bénéfice net. Près de 11 milliards de plus qu’en 2014, dans la même période. Soit une hausse de plus de 37 %. Cette reprise des profits offre un contraste saisissant avec les «  performances  » de l’économie nationale (0 % de croissance au 2e trimestre, après un petit 0,7 % au 1er) et la situation de l’emploi (200 000 chômeurs supplémentaires au 2e semestre).
À l’évidence, les profits de nos «  champions  » ne sauraient être interprétés comme le signe de la reprise tant attendue. Que traduisent-ils alors ? S’ils tirent avantage de la baisse de l’euro, du prix du pétrole et des taux d’intérêt, les groupes engrangent aussi les fruits vénéneux de leur politique de dévalorisation du travail, traduites en pression incessante sur l’emploi et les salaires, comme le souligne l’économiste Nasser Mansouri Guilani.

La suite de l’article de l’Huma ici :
http://www.humanite.fr/40-milliards-de-profits-en-6-mois-et-si-les-patrons-du-cac-40-les-rendaient-aux-salaires-et-lemploi

Continuez à signer la pétition pour une revalorisation salariale !

Article publié le 11 septembre 2015.


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